Logiciels de facturation, comptabilité et encaissement
Faciles à utiliser, sans jargon comptable, puissants...
Vous allez aimer les logiciels de comptabilité et
de facturation macompta.fr

En savoir plus >

Testez maintenant !

Gratuit pendant 30 jours

Guide comptabilité > Saisie des opérations diverses et traitements de fin d’année > Écritures d’inventaire et traitements de fin d’exercice > Écritures d’amortissements

Écritures d’amortissements

Les amortissements concernent les immobilisations qui perdent de la valeur de façon irréversible en raison de leur usure, de leur obsolescence technique ou pour toute autre raison. Cette perte de valeur, a priori irréversible, s’appelle l’amortissement. Les biens qui ne subissent pas une perte de valeur continue comme un terrain ou un fonds de commerce ne sont donc pas amortis.

L’amortissement ne peut être calculé et déduit du résultat que si l’immobilisation figure à l’actif de l’entreprise. L’inscription à l’actif consiste à enregistrer la valeur du bien dans un compte de classe 2. Lorsque le bien est transféré du patrimoine privé au patrimoine professionnel, cet apport peut être comptabilisé par le menu Notes de frais.

Voyons comment calculer ces amortissements, nous étudierons ensuite les écritures d’amortissement et de sortie d’immobilisations.

Si vous disposez du logiciel de calcul des amortissements de macompta.fr vous pouvez passer directement à la comptabilisation des amortissements.

Calcul des amortissements

L’amortissement est calculé sur la durée de vie du bien. L’usage accepté fiscalement est d’amortir sur :

  • 3 ans le matériel informatique
  • 10 ans le mobilier
  • 5 à 10 ans le matériel de bureau ou l’outillage
  • 4 à 5 ans les véhicules
  • 1 an les logiciels

Si un bien peut être décomposé en plusieurs éléments ayant une durée de vie propre, chaque élément doit faire l’objet d’un amortissement séparé. En pratique, cela concerne les immobilisations complexes de valeur importante, par exemple un bâtiment.

Il existe deux méthodes d’amortissement : l’amortissement linéaire et l’amortissement dégressif. L’amortissement linéaire est plus simple à calculer, mais l’amortissement dégressif permet d’amortir plus rapidement le bien.

L’amortissement linéaire

L’amortissement linéaire, comme son nom l’indique, permet d’enregistrer une dépréciation du bien continue dans le temps. La dépréciation sera chaque année la même, si l’exercice a la même durée, jusqu’à amortissement complet du bien.

Exemple

Le 15 novembre 2015, vous achetez un véhicule d’une valeur de 15 000 €. La durée de vie prévue est de 4 ans.

La première année, pour 45 jours d’utilisation, l’amortissement sera de 468,75 € (15 000 € / 4 ans x 45 jours /360).

En 2016, 2017, 2018, années complètes, l’amortissement sera de 15 000 : 4 = 3 750 €.

En 2019, pour 315 jours d’utilisation, l’amortissement sera de 3 281,25 € (15 000 € : 4 ans x 315 jours /360).

Au total, les amortissements s’élèveront à 15 000 €, soit la valeur du bien. Et le bien n’aura plus de valeur dans les comptes.

L’amortissement dégressif

L’amortissement dégressif permet de déprécier de façon plus rapide le bien et de réduire ainsi le résultat fiscal de façon plus importante en début d’amortissement.

Biens concernés

Ce mode d’amortissement est réservé à certains biens qui ont une durée de vie supérieure ou égale à trois ans. Le matériel et outillage utilisé pour des opérations de fabrication, de manutention, les installations de sécurité, le matériel de bureau peuvent par exemple en bénéficier. Les biens d’occasion, le matériel de transport, le mobilier, les bâtiments sauf exceptions, les agencements des constructions ne sont pas éligibles.

La première année, l’amortissement dégressif se calcule en appliquant un taux l’amortissement au prix d’achat du bien. Les années suivantes, le calcul se fait en appliquant ce taux à la valeur résiduelle.

Le taux d’amortissement est égal au taux linéaire multiplié par un coefficient. Ce coefficient est de 1,25 pour les biens amortis sur 3 ou 4 ans, 1,75 pour les biens amortis de 5 à 6 ans et de 2,25 pour les biens amortis sur plus de 6 ans.

La première annuité d’amortissement se calcule à partir du début du mois d’acquisition du bien et est réduite au prorata de la durée de l’exercice comptable. Pour évaluer la durée totale d’amortissement, l’exercice d’acquisition est décompté pour une année entière, même lorsque l’acquisition a lieu en cours d’exercice. La durée réelle d’amortissement est donc réduite par rapport à la méthode linéaire. Par exemple, pour un bien amortissable en cinq ans acquis en cours d’exercice, l’amortissement s’achève à la clôture du quatrième exercice suivant.

Enfin, si à la clôture d’un exercice, l’annuité dégressive d’amortissement devient inférieure à l’annuité correspondant au quotient de la valeur résiduelle par le nombre d’années d’utilisation restant à courir, il est possible de retenir ce dernier montant.

Reprenons l’exemple précédent

Le 15 novembre 2015, vous achetez un matériel d’une valeur de 15 000 €. La durée de vie prévue est de 4 ans.

Le taux d’amortissement dégressif sera de 25 % x 1,25 = 31,25 %

La première année, l’amortissement sera de 781,25 € (15 000 € x 31,25 % x 2 / 12).

En 2016, l’amortissement sera de (15 000 – 781,25) x 31, 25 % = 4 443,36 €,

En 2017, l’amortissement serait normalement de (15 000 – 781,25 – 4 443,36) x 31,25 % = 3 054,84 €

Mais la valeur résiduelle de 9 775,39 € divisée par les deux années restantes, donne un amortissement de 4 887,69 €. On retiendra donc ce montant d’amortissement pour les exercices 2017 et 2018.

Au total, les amortissements s’élèveront à 15 000 €, soit la valeur du bien. Et le bien n’aura plus de valeur dans les comptes.

Comptabilisation des amortissements

L’écriture consiste à enregistrer la dépréciation de l’année dans un compte de Charges, « dotations aux amortissements, N° 681 »…. En contrepartie, de cette charge, la dépréciation est également enregistrée dans un compte d’amortissement (n°28..).

Les comptes d’amortissement enregistrent chaque année, la dépréciation des biens. Les dépréciations se cumulent dans ces comptes d’une année sur l’autre. La différence entre le solde du compte d’immobilisation (compte N° 2.. ) dans lequel a été saisi le prix d’achat d’origine et le solde du compte d’amortissement correspondant, permet ainsi de connaître la valeur nette du bien en comptabilité.

Pour comptabiliser vos amortissements, assurez-vous que les comptes à utiliser existent dans votre plan comptable (Mon Dossier / Liste des comptes).

Les comptes d’amortissement ont le même numéro que les comptes d’immobilisation mais en intercalant un « 8 » en deuxième position. Par exemple, le compte « Autres immobilisations corporelles, n°218100.. » aura pour compte d’amortissements le compte « Amortissement des autres immobilisations corporelles, n°2 81810… ».

Allez ensuite dans le menu Saisie Débit/Crédit / Opérations diverses et passez vos écritures en suivant le modèle ci-après, basé sur notre dernier exemple. Cette écriture doit être comptabilisée le dernier jour de l’exercice.

Comptabilisation des amortissements

Amortissement

< Retour